Nous avons laissé derrière nous les plages de Tarifa pour une traversée rêvée du détroit de Gibraltar. Algésiras fut le point de départ de l’attente interminable du franchissement surveillé des barrières du port. Nous avons embarqué sur le ferry jusqu’à Tanger Med. La route du sud s’ouvrait enfin à nous, la lumière blanche, éblouissante du Maroc illuminait le ciel et les façades des douars délavés, les potiers coloraient d’un rouge profond le bord des routes, arborées de palmiers, de chênes liège et d’arganiers. Nous avons roulé quelques heures, la nationale 1, Tanger, Asilah, Larache, Merja zerga, le jour nous réservait un horizon de plus en plus sombre, ici la nuit tombe sans avoir pu s’en apercevoir. Une arrivée à Kenitra après 12 heures de camion donnait aux routes noires, terreuses et cabossées des secousses électriques. Exténués, le besoin de se poser, de couper le moteur devenait une urgence. A l’aveugle, nous sommes arrivés à Medhia plage, où nous avons passé la nuit, au bord de la jetée.
We drove from Tarifa beaches to cross the strait of Gibraltar. Algeciras was the starting point of a long wait to cross the guarded fences of the harbour. We embarked on a ferry to Tanger Med. The south road was lying under our wheels, the bright white Moroccan light bathing the sky and the washed out walls of the douars, potters colouring deep red the side of the road, bordered with palm trees, argan trees or cork oaks. We drove for a few hours, National road 1, Tangiers, Asilah, Larache, Merja Zerga, day fading to a darker horizon, nights sets in here without telling. We arrived in Kenitra after 12 hours in the truck, through dark dirt roads, exhausted, needing to turn off the gaz to rest a little. We chose blindly some random spot for the night, Mehdia beach, a few steps from the shore.
Quel élégance se reflette dans les textes illustrant les photos. Je suis ému à l´IDÉE DE TE SAVOIR SUR MES PAS, SUR MES TERRES.tOUT CES ENDROITS QUI ME SEMBLENT FAMILIER, TOUTES CES ROUTES QUE J´AI PARCOURU ET QUI ME PLAISENT TANT…l´espagne puis le maroc me revienne des parfums, des odeurs, des souvenirs même de moments sublimes.
bonne route