Un ciel jauni par le sable avant la tempête, un tonnerre électrique, un souffle chaud et haletant, 45°C au sud à Icht, une douce idée de fin du monde. Attendre que les violentes rafales de sable s’arrêtent, calfeutrés dans l’habitacle entre deux morceaux du Royal Albert Hall d’Amon Tobin. Rien n’était possible à cet instant, aucune vie alentour n’aurait prit le risque d’affronter l’impénétrable. Les gifles sableuses soudaines et inflexibles condamnent au repli et à l’humilité. Le désordre attractif du ciel confondait sa beauté à son inquiétante puissance, rendant la vue de ce spectacle aussi pesante que l’atmosphère, difficilement respirable. Je rêvais d’océan, d’une brise légère, d’un ciel dégagé, d’une énergie que le poids du désert nous enlevait. Une nouvelle nuit agitée puis retirer le sable qui s’était sournoisement infiltré; nous avons repris la route vers la côte, Taghjijt, Bou Izakarn, sommes rentrés dans l’Anti Atlas entre l’Agouni Tiggali et l’Adrar n-moussa, cap au nord vers Tiznit et ses magnifiques remparts, nous avons traversés l’Oued Massa pour continuer toujours vers le nord en direction d’Agadir. Un chemin de traverse, sur la gauche, nous avons roulé dans le sable jusqu’au nord de Tiznit, maisons de pêcheurs accrochées aux dunes solidifiées et poissons péchés à nos pieds pour le plaisir d’une paresse avant d’autres départs…
Another world!!!
Magnifiques photos!
Voyage qui donne envie
Allez-vous passez par le tibesti et l’ennedi, désert magnifique du Tchad ?
Bonne continuation et soyez prudent!!!
marc
Ndjamena