Nous avons, depuis notre départ, presque toujours été bercés par la nuit de l’océan, le tangage de vents pendulaires qui soufflaient l’équilibre de nos contemplations. Nous avons écouté les muezzins grésillants au bout de portes-voix appeler, dans un souffle d’air, aux prières ; les criquets qui claquent en trombe leurs ailes au saut du lit, quand le soleil perce enfin les brumes qu’il a laissé faire en partant la veille : les vieilles mobylettes qui tiennent par deux fils le cycle mécanique qui les fait avancer encore, en faisant résonner par chance le manque de pot qu’elles subissent.
Il existe un équilibre à ce paysage sonore auquel nous sommes étrangers, nous tentons de nous imbriquer petit à petit dans ce dédale d’ondes… la route est encore longue et l’effroi des troupeaux sur le bord de nos routes ne présage rien de bon quant à l’intégration de notre empreinte sonore ici… Nous avons démarré comme chaque jour au tonnerre symphonique d’une mécanique bien huilée : arbre à cames, pistons et autres engrenages ont tenté plus que jamais de se fondre (en vain….) dans la masse doucereuse du matin marocain.
Bonne Fete aujOurd’hui dans ce vent entre muezzins et criquets.
Merci! Des bises d’océan. Xxx
çà ronronne… une veritable berceuse!
des bisous
Dans votre paysage sonore, vous avez oublié Léon ! Nous vous en ferons un enregistrement 😉
Des bisous de nous.
Super voYages magnifiqueS paysages